La transformation digitale est une transformation sociétale portée par nos usages

12CDM 16 septembre 2020
 La transformation digitale est une transformation sociétale portée par nos usages

Transformation digitale ? Accélération numérique ? Disruption ? Nous sommes face à un buzzword. La transformation digitale est un terme tendance qui a d’ailleurs fait son apparition dans Google Trends à partir de 2014. Mais au delà de l’effet de mode, c’est aussi une vraie réalité : le monde que nous connaissons est en pleine évolution. « Nous sommes dans le darwinisme du digital. »

 

Nous vivons la 4ème révolution industrielle* 

Rappel historique :

1784 : 1re révolution industrielle avec la création de la machine à vapeur.

1870 : 2e révolution industrielle avec la production de masse.

1969 : 3e révolution de masse avec la création du 1er ordinateur programmable.

Aujourd’hui : 4e révolution de masse portée par Internet, les réseaux sociaux et le mobile

Cette dernière révolution est différente des autres : elle est exponentielle. Chaque innovation va plus loin que la précédente. Nous sommes dans une rupture permanente des technologies.

Le terme transformation digitale induit en erreur. Ce n’est pas l’utilisation de technologies à la mode qui transforme l’entreprise. Nous vivons dans une société portée par nos usages numériques : voyage, course, résultats scolaires des enfants… tout est géré en ligne. C’est une transformation sociétale portée par nos usages. L’enjeu pour les entreprise, c’est de s’adapter à ce changement de paradigme.

 

Les impacts de la transformation digitale

Dans notre vie quotidienne, cette révolution a quatre impacts :

  1. Accélération : tout va de plus en plus en vite. Pour exemple ce qui se passe sur Internet en minute 
  2. Nouvelle relation au temps : c’est le règne de l’immédiateté. Non seulement, on ne supporte plus d’attendre, mais on veut tout dans l’instant. Il a fallu 40 ans à la radio pour atteindre 50 millions de clients,  13 ans à la télévision, 3 mois pour l’iPhone 6 et 19 jours pour Pokemon Go.
  3. Nouveaux acteurs : les leaders de cette nouvelle révolution sont les GAFA. Ils sont nés et existent grâce à Internet. Nous assistions également à l’émergence de Startups et de licornes : elles transforment chaque point de friction que vous avez en business model. 
  4. La transformation digitale oblige les entreprises à changer leurs façons de fonctionner. Cela a fait apparaître deux nouveaux profils :
  • Le nouveau client

Il est mobile : depuis 2007 avec l’arrivée de l’iPhone. Il a fractionné le parcours client en micro moment. Chacun peut être un moment intentionnel et instantané (real time).

Le nouveau client a le pouvoir, Il est ATAWAD : AnyTime, AnyWay, AnyDevice. Le client achète quand il veut. Il décide de la direction de l’interaction. Le marketing passe media de masse  à la personnalisation de masse.

On est passé du 4P (Produit, Price, Place, Promotion) au 4E (Émotion, Expérience, Exclusivité, Engagement). L’engagement va d’ailleurs de pair avec l’authenticité. 

  • Le nouveau collaborateur

Le système pyramidale des entreprises doit être revu. Il conviendra d’avancer en  symétrie des attentions : penser à son client autant qu’à son collaborateur.

Le collaborateur est créateur de valeur pour l’entreprise. Jusqu’à présent, les process ont indiqué la trajectoire de la création de valeur et ce, de manière rationalisée. Mais cela a tué la capacité des collaborateurs à être créatifs et agiles. C’est donc par lui que passera la transformation digitale et passer de l’enfant salarié à l’adulte collaborateur. 

 

Les 3 visages de la transformation digitale :

  • Culturelle : pour s’acclimater à toutes ces innovations. « En 2060, nous consacrerons 10% de notre temps hebdomadaire à apprendre » 
  • Métier : Il faut développer l’employee experience (EX) : développer les points d’enchantement du salarié, réduire les points de friction. Il faut transformer les métiers en s’attardant sur la symétrie d’attention.
  • Technologique : Il ne s’agira d’adopter toutes les nouvellles technologies à la mode mais d’expérimenter en test & learn. Cela induit qu’il faut savoir admettre l’échec et apprendre de ses erreurs.

Article paru sous forme de compte rendu sur BDM ( insérer le https://www.blogdumoderateur.com/) suite à une conférence de Ilham Guggenheim lors de l’IMF (insérer le lien https://www.inboundmarketingfrance.fr/) à Rennes.

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